La pluie nous a lessivés et lavés Et le soleil nous a séchés et noircis; Pies, corbeaux nous ont crevé les yeux, Et arraché la barbe et les sourcils. Jamais un seul instant nous ne sommes assis; De ci de là, selon que le vent tourne, Il ne cesse de nous ballotter à son gré, Plus becquétés d'oiseaux que dés à coudre. Ne soyez donc de notre confrérie, Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre! Extrait de la ballade des pendus, Francois Villon
J'y pense souvent quand je vois des corbeaux. Quant a l'opium du peuple qui efface le sapiens de l'Homo, en tant que scientifique... Sans commentaire...
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La pluie nous a lessivés et lavés
Et le soleil nous a séchés et noircis;
Pies, corbeaux nous ont crevé les yeux,
Et arraché la barbe et les sourcils.
Jamais un seul instant nous ne sommes assis;
De ci de là, selon que le vent tourne,
Il ne cesse de nous ballotter à son gré,
Plus becquétés d'oiseaux que dés à coudre.
Ne soyez donc de notre confrérie,
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre!
Extrait de la ballade des pendus, Francois Villon
J'y pense souvent quand je vois des corbeaux. Quant a l'opium du peuple qui efface le sapiens de l'Homo, en tant que scientifique... Sans commentaire...
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