Un peu plus haut dans ce blog, en 2009, R&J ont livré le résultat d'une enquête menée in India, sur le harassement des touristes par des hordes de vendeurs de toutes sortes.
En Tunisie, le phénomène ne peut pas atteindre le niveau indien. Ils en sont encore très loin. Pourtant ça peut être assez agaçant aussi.
Le dernier tour à la mode pour accaparer l'attention d'un touriste et le conduire dans une boutique où l'on touchera sa com, consiste en ceci :
" Bonjour l'ami. Vous êtes français, non ? Vous me reconnaissez, je suis (au choix :) "à la sécurité de votre hôtel", (ou bien) "je vous ai servi le petit déjeuner l'autre jour", (ou bien) "je suis allé vous chercher à l'aéroport", ... ".
Evidemment, ça ne marche pas. C'est quand même un peu trop gros comme ficelle.
D'abord, le français moyen ne considère plus que tous les arabes se ressemblent. Grace au foot, il a évolué. Comment en effet confondre Zizou et Benzema ?
Ca n'est pas comme les chinois. D'ailleurs ils ne jouent même pas au foot.
Ensuite, en ces temps où les hôtels sont déserts, il est facile de mémoriser les visages du personnel de l'hôtel.
Et puis tout simplement, il suffit de demander en retour : "ah oui, et dans quel hôtel ?" pour voir l'autre se décomposer un peu, et filer en prétextant un rendez-vous urgent à la médina.
Une autre technique, maîtrisée par Rahul, consiste à se jeter dans ses bras en lui hurlant : "mais oui je te reconnais, c'est toi, mais qu'est-ce que tu fais là ? et la famille, comment ça va ? Ca fait si longtemps, je suis si ému ..." ... à ce moment là, l'autre est déjà parti ....
Ce harassement n'est le fait que de quelques individus, et, même dans une zone très touristique envahie d'ordinaire de hordes de touristes en shorts comme Hammamet, cela reste vraiment négligeable.
Disons le tout net, les Tunisiens fichent une paix royale au touriste, ... peut être trop parfois ... ? ...
En Tunisie, le phénomène ne peut pas atteindre le niveau indien. Ils en sont encore très loin. Pourtant ça peut être assez agaçant aussi.
Le dernier tour à la mode pour accaparer l'attention d'un touriste et le conduire dans une boutique où l'on touchera sa com, consiste en ceci :
" Bonjour l'ami. Vous êtes français, non ? Vous me reconnaissez, je suis (au choix :) "à la sécurité de votre hôtel", (ou bien) "je vous ai servi le petit déjeuner l'autre jour", (ou bien) "je suis allé vous chercher à l'aéroport", ... ".
Evidemment, ça ne marche pas. C'est quand même un peu trop gros comme ficelle.
D'abord, le français moyen ne considère plus que tous les arabes se ressemblent. Grace au foot, il a évolué. Comment en effet confondre Zizou et Benzema ?Ca n'est pas comme les chinois. D'ailleurs ils ne jouent même pas au foot.
Ensuite, en ces temps où les hôtels sont déserts, il est facile de mémoriser les visages du personnel de l'hôtel.
Et puis tout simplement, il suffit de demander en retour : "ah oui, et dans quel hôtel ?" pour voir l'autre se décomposer un peu, et filer en prétextant un rendez-vous urgent à la médina.
Une autre technique, maîtrisée par Rahul, consiste à se jeter dans ses bras en lui hurlant : "mais oui je te reconnais, c'est toi, mais qu'est-ce que tu fais là ? et la famille, comment ça va ? Ca fait si longtemps, je suis si ému ..." ... à ce moment là, l'autre est déjà parti ....
Ce harassement n'est le fait que de quelques individus, et, même dans une zone très touristique envahie d'ordinaire de hordes de touristes en shorts comme Hammamet, cela reste vraiment négligeable.
Disons le tout net, les Tunisiens fichent une paix royale au touriste, ... peut être trop parfois ... ? ...
1 commentaire:
Curieux, je n'ai pas exactement le meme souvenir. Hammamet est reste dans ma memoire comme un sommet de l'agression commerciale : je n'ai pas supporte tres longtemps de me faire attrapper par les bras pour etre entraine de force dans les boutiques de la medina. Je suis sans doute trop psychorigide.
Ce qui avait ete efficace, c'etait de repondre que non, je n'etais pas un touriste dans un hotel mais un visiteur invite dans une charmante famille dans la banlieue de Nabeul. Soudainement, les tentatives de sollicitatons se soldaient par un sourire et un au revoir.
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